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Budget 2016

Chers Amaytoises, chers Amaytois,

Je commencerai par remercier, avec force, l'ensemble du service finances et budget, sans qui tout aurait été beaucoup plus compliqué encore. En effet, leur efficacité ainsi que leur professionnalisme ont permis d'obtenir, dans des temps extrêmement serrés, de multiples simulations bien nécessaires au moment de prendre nos responsabilités.

Le budget communal qui a été voté le 18 décembre 2016 est le fruit d'un intense travail de préparation débuté en septembre, de simulations, de discussions et, comme toujours, de compromis. Il s’élève à  15.178.827,99€ et a été présenté avec un boni de 272.112,13 € à l’exercice propre.

Ce boni, anormalement élevé, est le résultat d’un retard de perception d’impôts par le gouvernement fédéral et donc le report de recettes de 2015 sur le budget 2016.

Dès 2014, les informations relayées par les divers acteurs gravitant autour de la question publique (UVCW, diverses fédérations, mandataires, etc) laissaient entendre que nous n’étions qu'au début de l'épreuve. Le collège communal a souscrit à cette vision, qui s'est d'ailleurs révélée exacte. Force est de constater que nous ne sommes pas au bout de nos peines. Beaucoup de difficultés majeures subsistent devant nous.

En effet le transfert de missions et de compétences sans aide budgétaire adéquate met inexorablement à mal la santé financière des communes et plus globalement des pouvoirs locaux. Le passage en zone de secours et la clé de répartition qui en découle entre commune centre, commune protégée et état fédéral en est l'exemple phare.

Cependant, et c'est là une nouvelle fois notre plus grande satisfaction, la majorité en place a de nouveau tenté de résoudre la difficile équation budgétaire tout en protégeant au maximum le citoyen amaytois déjà lourdement impacté par des décisions prises à d'autres niveaux de pouvoir, en ne touchant pas à la fiscalité communale, en encourageant et remerciant ses travailleurs et ses cadres et, pour être totalement complet, en restant fidèle à ses partenaires associatifs, culturels et sportifs.

Ce budget ordinaire a été présenté avec un boni, contrainte de taille imposée par la tutelle des communes sous plan de gestion et compliquant bien la tâche par rapport à d'autres. Si d'aventure la pression ne diminue pas, des pistes sont à l'étude et en cours de négociation afin de se donner quelques bulles d'oxygène via l'exploitation de ce boni.

Plus concrètement veuillez noter que, malgré tout cela, nous sommes heureux de :

  • Continuer la revalorisation de nos différentes catégories d'agents et donc de tenir l’engagement pris fin 2013.
  • Poursuivre notre plan d'embauche et de nomination du personnel.
  • Soutenir une fois de plus et de manière une fois encore très appuyée notre CPAS, avec une dotation globale de presque 1.700.000 €. En deux  ans, les exclusions du chômage et autres décisions du fédéral ont fait augmenter notre charge des revenus d’intégration sociale de 44%. Il est à noter que cette aide se fait au détriment des fonds de réserve communaux et ne pourra donc pas être éternellement renouvelée.
  • Intégrer au maximum les informations connues, et quelques fois peu réalistes, en début d'année.
  • Tenter de résoudre de manière structurelle, les problèmes mis en avant par nos concitoyens, en matière de logement, de jeunesse, notamment.

Tout ceci a été rendu possible grâce aux différents services communaux qui ont intégré le réflexe de bonne gestion qui veut qu'un euro dépensé le soit de manière utile et maintes fois pesée.

Voici à titre indicatif une répartition en pourcentage des dépenses communales :

En termes d'investissement, là encore, tout a été fait pour ne rien laisser au hasard. Chaque inscription respecte une règle simple basée sur trois piliers : le retour sur investissement, la réhabilitation et l'entretien du patrimoine communal, et l'investissement dans nos générations futures. Nous avons, à nouveau,  conservé nos priorités principales : l’enseignement, continuer la remise à niveau de la qualité des voiries et l’investissement dans les bâtiments communaux pour diminuer la charge énergétique sur le budget.

Je conclurai en disant que ce budget 2016 a été conçu de la manière la plus réaliste possible, compte tenu des informations dont nous disposions, et dont plusieurs sont souvent revues à la baisse en cours d'année (comme les subsides Wallons et fédéraux).

Il faut constater que la marge de manœuvre du pouvoir politique s’amenuise au fil des années, les efforts sont de plus en nombreux à fournir et devront, si les mauvaises nouvelles continuent à arriver de la région et du fédéral, engendrer des choix pénibles pour  tous les citoyens.

Luc MELON, Echevin des Finances