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Législation « zéro Phyto » sur les pesticides !

Depuis  le 1er juin 2014, une nouvelle législation concernant l’épandage des «produits phytopharmaceutiques» (ou PPP) est entrée en vigueur.
Autrement dit, on ne peut plus épandre n’importe quel pesticide où on veut et comme on veut ! Les communes et les pouvoirs publics sont en ligne de mire de cette nouvelle loi, mais le particulier est lui aussi concerné.
Les PPP destinés aux particuliers sont vendus en jardineries. Ils font partie de la famille des pesticides, tout comme les biocides (les pesticides à usage domestique), qui ne sont pas visés par la nouvelle législation.

Objectif de la loi « Zéro Phyto » ?

Supprimer tout épandage de PPP dans les espaces publics et à proximité des eaux de surface (égouts, rivières, mares…), mais aussi dans les cours de récréation et espaces habituellement fréquentés par les élèves dans l'enceinte des établissements scolaires et des internats; les espaces habituellement fréquentés par les enfants dans l'enceinte des crèches, des infrastructures d'accueil de l'enfance; les aires de jeux destinées aux enfants ouvertes au public; les aires aménagées pour la consommation de boissons et de nourriture, y compris leurs infrastructures, ouvertes au public; les centres hospitaliers et hôpitaux; les établissements de santé privés; les maisons de santé; les maisons de réadaptation fonctionnelle; les établissements qui accueillent ou hébergent des personnes âgées et les établissements qui accueillent des personnes adultes handicapées ou des personnes atteintes de pathologie grave... Un pas de plus, assurément, vers un environnement plus sain.
La commune d’Amay est d’ailleurs pionnière dans ce domaine car depuis 2015, nos services n’utilisent plus ce type de produit très nocif aussi bien pour les utilisateurs que pour la faune et la flore. Un projet d’aménagement et de végétalisation de nos cimetières est en cours de réalisation (gazon fleuri à croissance lente au cimetière Pirka avec pour objectif de tondre au lieu de désherber).
L’utilisation des pesticides contenant des néonicotinoïdes est interdite. Sont concernés par cette interdiction, les particuliers et les professionnels. Pour ces derniers, des exceptions sont prévues pour les cultures pour lesquelles il n’existe pas d’alternative. De nombreux produits pour les plantes de jardin ou anti-fourmis contiennent, à titre d’exemples, des néonicotinoïdes.

En quoi les particuliers sont-ils concernés ?

Terrains publics :

Même s’il appartient au domaine public, l’entretien du trottoir est à la charge du citoyen.

Certains trottoirs interdits de PPP ! Si votre trottoir est « revêtu » (pavés, gravier…) et qu’il jouxte un filet d’eau, avec ou sans bouche d’égout, il vous est interdit d’y appliquer quel que PPP que ce soit, qu’il soit labellisé «écologique» ou non.
Ces dispositions concernent tous les espaces publics. Il ne sera donc plus question d’utiliser un anti-mousse sur une pierre tombale s’il y a un filet d’eau ou une rigole à proximité. A noter que l’usage des PPP est totalement interdit dans les espaces publics depuis 2019.

Les zones tampons :

  • Si votre trottoir est relié à un filet d’eau, vous ne pouvez pas épandre d’herbicide ni dessus, ni sur votre terrain s’il longe le trottoir dans la zone tampon d’un mètre.
  • Si votre terrain privé jouxte un cours d’eau, la zone tampon sera de 6 mètres au moins.
  • Si votre terrain est relié à un filet d’eau et qu’il accuse une pente égale ou supérieure à 10 %, vous ne pouvez pas appliquer d’herbicide ni sur la pente, ni sur la zone tampon (celle-ci prend cours à partir de la rupture de la pente et aura une largeur d’un mètre au minimum).

Pourquoi « zéro Phyto » ?

Aujourd’hui, le législateur a mis en balance les avantages de ces produits avec leur bilan sanitaire et environnemental, qui est assez lourd, et il a conclu qu’il était indispensable de se convertir sans tarder à d’autres moyens, plus respectueux de la santé et de l’environnement.
Bien que cela soit souvent plus contraignant, le bénéfice sur notre santé (et sur l’environnement) est réel… et cela revient aussi nettement moins cher !
Prenons un exemple : verser de l’eau chaude sur une plante ne la tuera pas aussi vite que ne le fera un PPP, qui pénètre dans la racine. Il faudra s’y reprendre à plusieurs fois. A force de l’ébouillanter, pourtant, la plante, privée de ses parties vertes, finira par mourir, pour un prix dérisoire et sans la moindre pollution…
Et si vous n’êtes pas encore convaincus, la liste des réactions et des pathologies imputées aux PPP est longue : empoisonnements ou intoxications chroniques, allergies, cancers, oedèmes pulmonaires, leucémies, maladie de Parkinson… Ces pathologies peuvent frapper non seulement ceux qui répandent les pesticides, mais aussi ceux qui y sont exposés, même en petites quantités : sont particulièrement concernés les groupes à risques comme les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées… sans oublier nos animaux domestiques, chiens et chats !
En outre, les pesticides polluent l’air, le sol et l’eau. Ils sont malheureusement aussi toxiques pour les animaux utiles que pour les « nuisibles ».
Enfin, ils provoquent l’apparition d’espèces végétales et animales très résistantes, dont l’éradication exigera des produits toujours plus nocifs.

Sauvegarder notre environnement en supprimant totalement l’usage des pesticides, c’est aussi protéger notre santé et celles de nos proches. Et cela est possible, vous trouverez mille astuces pour remplacer les pesticides chez soi sur le site internet www.adalia.be

Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter le Service Environnement au 085/316 615